Enduro à l'ancienne de Boisme (79)

Le Cimatti est loin d'être opérationnel.
Je n'arrive pas à faire fonctionner ce moteur.

Il ne reste pas beaucoup de temps avant Boimé, mais j'ai au moins mon numéro : 9

Cool les petits numéros ! il va falloir que je me trouve un 50 XR pré-80
Parce que là , j'ai le n° 104 . ça en fait du découpage dans mon velleda ! le budget en prend un coup !
pas eu beaucoup de temps pour faire rouler la JPL ... mais légèreté et bonne petite patate (pour un 200 4 coups ...) en font une machine assez jubilatoire. En espérant que la fiabilité soit au rendez vous !
j'ai réussi à libérer mon vendredi AM, et j'espère donc ne pas arriver trop tard vendredi à Boismé.

Et bien a demain alors . Numéro 4 pour moi , je roulerais avec un 50 Cimatti comme celui de Claude , mais en plus ..... usé !

Bonne course à tous

Merci Fred ! Et finalement, on te vois pas à Boismé alors ? j'ai pourtant soigné ma tenue pour les photographes !

Après 4 h de route (ce qui change des 7h nécessaires en général pour une manif d’anciennes…), me voilà à Boismé vers 17 h. je me range dans le parc coureurs encore peu fourni. Bon, les pancartes annoncent 2 spéciales ; va falloir se bouger ! je descends la moto, et là se pointe son « créateur », visiblement assez ému de la revoir ! De mon côté, j’ai évidemment pleins de questions…Et la discussion porte assez rapidement sur « l’intermédiaire » a qui a appartenu brièvement la moto. Visiblement, d’après les informations que j’apporte à Jean-Pierre,il y a eu des « modifs » , et la « casse » moteur de Bouteville ne le rassure pas.
Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mais le recoupement d’informations, venant de différentes personnes au cours de ce we, n’est pas en faveur de « l’intermédiaire »…
Je laisse jean pierre pour me rendre aux contrôles, et je retrouve zac qui va se rendre sur les spéciales avec Claude. Je leur demande de m’attendre. Une formalité de controles, avec, en plus, le panier garni qui va bien ! Sympa !
le programme est déjà affiché : 3 tours avec 2h 15 par tour de 40 km … c’est cool, il y aura le temps de taper la discute au CH (unique) et de checker la moto (peu de roulage depuis le remontage…). Allez, je cours rejoindre la troupe.
Mais ça discute mécanique dans le parc, plein de belles motos à voir, des têtes connues et d’autres qui le deviennent (Astérix, …) , et à 19h00, on n’a toujours pas décollé ! Tant pis pour les spéciales ! On improvisera !
Petit resto le soir (il pleut …), et dodo.
Au réveil, brouillard… mais une fois levé, celui-ci nous laissera un ciel très clément (coup de bol vu ce qui tombera le dimanche). Un petit tour au parc fermé pour admirer les motos. Pour moi, mention spéciale aux twins Triumph et Honda, la Honda Cheney de Patrick Georget, et les Vieilles Tasses, l’AIM de Paco avec son guidon-radiateur (sans mousse de protection, le contrôleur technique n’aime pas trop … Vite un bout de mousse !) et l’Ancillotti d’André-Luc ; une merveille… On dirait une neuve qui sort du magasin !
On se prépare, et ce sont les premiers départs ! Au dernier moment, annonce de modifs du timing suite à une boulette de la préfecture. La course doit être officiellement terminée à 16h ! Le temps au tour passe de 2h 15 à 1h30 …. C’est pas pareil ! Mais bon, au laubreçais, les pénalités sont « relatives ».
C’est parti ! on attaque un peu de sous bois ; la JPL est royale dans ces zigouigouis . le fléchage est ok ; il y a par endroits un double fléchage avec « soft » en bleu et « hard » en rouge. Au départ, je pensais me la jouer hard, mais la réduction du temps de CH, le fait de voir la flèche rouge trop tard, et SURTOUT, un bain forcé dans un trou d’eau « piège à con » m’amèneront à réviser ma décision. Exceptés les endroits où l’on pouvait voir la difficulté (et où c’était faisable, parce que parfois, même avec une moderne …j’ai pas compris …), je suis resté « bleu ». En tous cas, sur ce parcours, c’est impeccable ; même les gros twins passent (ils ont quand même du mérite les gars !). C’est idéal pour les anciennes, un bon mélange de roulant et de technique soft. Pas d’aussi beaux paysages qu’Auroux, bien sûr, mais des chemins sympas, pas défoncés, légèrement gras …
La moto tourne bien, une bonne petite patate. Un peu bruyante pour moi, mais bon, ça reste supportable. Par contre, le freinage me semble un peu bizarre ; comme si le frein avant persistait après avoir relâché le levier ; d’autant plus sensible que le freinage est appuyé.
Mais voilà la première spéciale. Jean-Pierre m’a promis de prendre de la photo. Il s’agit de ne pas décevoir le « maitre » ! Je me lance, virages à plat, un freinage bien appuyé, et …. boum, par terre !! ça glisse un peu sur ce premier passage, et avec le frein qui reste quasiment bloqué, c’est compliqué. .. Je me dégage le plus vite possible, et c’est reparti ! je découvre la spéciale, donc mollo ; le freinage d’urgence étant proscrit ! je vois Jean-Pierre et essaye quand même de ne pas me bourrer devant lui, tout en essayant de rouler correctement. Il me lance « c’est dans la boite ». Ok, il s’agit de soigner le chrono, maintenant … du coup, par terre 2 fois encore, et des relances « de folie », le temps que le frein veuille bien me libérer. Bref, c’est pas aujourd’hui qu’on va taper le scratch (demain non plus d’ailleurs !)

Pas de photo, mais le récit de mon premier enduro en 50cc, à 57 ans.

4 heures de route et me voilà vers 14h00 à Boismé.
Je cherche un endroit pour casser une graine, et au centre du village je trouve un troquet, bonne pioche la famille Rembar et l’ami Chauvs sont en train de déjeuner.
Une cuisse de canard plus loin, direction le camp de base.
Papotage avec les potes, mais faut penser à sortir le Cimatti.
Je sais qu’il y a encore un peu de travail.
Ben, c’est mal barré, bougies noyées les unes après les autres.
Démontage du carbu et avec l’œil avisé d’un copain, il voit que j’ai monté la butée du ressort de boisseau à l’envers, pas fier de moi, et tout de suite ça va mieux.
Contrôle admin sans problèmes, merci Zac, par contre contrôle tech un poil tatillon.
05 l’étiquette du casque, sinon, refoulé !!
Petit resto, petit dodo, et à 8h00 et bien c’est très brumeux.
D’après les experts locaux, quand c’est brumeux comme ça, pas de pluie, je reste septique.
Je m’avance près du départ et là le commissaire demande démarrer le moteur pour vérifier l’éclairage !!
Le Cimatti démarre impec, mais les quelques secondes au ralenti seront fatales.
10h04, je démarre et 20 mètres plus loin dans un lamentable beuh le moteur s’arrête.
Merci Jo pour la poussette, mais rien n’y fait.
Je retourne à la voiture en poussant, changements de bougies, et après 25 mn de bataille, le berlingot fini par démarrer.
C’est parti.
Je suis assez étonné de la bonne volonté du petit moteur dans les mi-régimes, mais en haut rien, nada, no more power, pas grave j’enroule.
Tout se passe bien, la liaison est plaisante, grasse, humide, mais agréable.
Le traceur a bien fait son boulot.
Au bout d’une demi heure ça commence à pétouiller, et le moteur finit pas s’arrêter.
Aïe, plus d’étincelle, zut ! Je commençais à bien m’amuser.
15 mn plus tard, retour de l’étincelle, ya bon, je repars.
A nouveau ça recommence à pétouiller, mais voilà la sp1.
Pas grave, je m’élance comme ça, juste derrière le Beta N°7.
Ca pétouille à mort mais je vois que je me rapproche de lui, hé hé, je tire un peu (trop) sur l’embrayage.
Sorti de la sp, j’arrête le moteur.
C’est rigolo, mais il me semble que mon 103 de l’époque était presque plus vaillant !!
Et là, impossible de redémarrer, plus d’embrayage, j’essaie à la poussette, rien la roue n’entraine pas le moteur, embrayage HS.
J’avise un Marshall, il prévient la bétaillère, retour au parc.
Je me change, discute avec Riri qui a fait un tour avec la très belle Monark, et on décide d’aller voir les potes dans la SP1 du 3ème tour.
Les 2 furieux, Paco et Odédé arrivent, ils bouclent leur 2éme tour.
J’explique mes misères. Paco monte sur le Cimatti, un coup de kick et ça repart.
Ben merde alors, j’apprends qu’il suffit d’attendre que tout ça refroidisse pour que ça fonctionne à nouveau. Je me coucherai moins bête.
S’en suivra une bonne soirée, avec une belle remise des prix et un excellent repas.
On a refait la course, et le monde aussi je crois.

Merci au Moto Club du Laubreçais et ses bénévoles, et surtout merci à la famille Rembar.
Je reviendrai, et avec le Cimatti !!

J'adore la décontraction de Claude face à ses péripéties mécaniques. J'en connais d'autres (mais plutôt du côté des modernes) qui auraient balancé la moto dans les ronces !

Allez, suite et fin de mon CR
Je jette un œil en sortie de spéciale, et c’est la came qui frotte sur le fourreau. J’avais bien vu que c’était juste au remontage, avec un boulon limé que j’avais pris soin de bien remettre en place. Mais visiblement, ça suffit pas. je vois pas comment ça aurait évolué avec le roulage (chauffage, dilatation, ce serait étonnant …). Bref, vite, la clé de 19 pour au moins desserrer un peu l’axe et que ça bloque moins, mais là ….meerde … je me revois le jeudi soir cherchant désespérément la clé de 19 pour compléter la trousse à outils que j’avais équipée en essayant d’envisager toutes les emmerdes possibles.
Je décide de finir le tour et de réparer au CH. Mais il y a la spéciale 2 … alors, je m’efforce d’oublier que j’ai un frein avant (faudrait virer le levier …). Bon, pas de chute, mais des relances de merde suite à quelques freinages d’urgence.
La spéciale est heureusement roulante, avec quelques appuis, et des virages assez jubilatoires où on peut mettre « full gaz ».
Liaison de nouveau, toujours aussi plaisante, un petit calage avec un redémarrage un peu laborieux dans un sous-bois, sinon, RAS…. sauf que le temps passe, et qu’on se retrouve avec un CH « serré » !
Arrivé au CH, limite dans les temps, mais il faut que je mécanique ! Pas envie de continuer à rouler comme ça, trop stressant, et casse-gueule ! Je trouve une clé de 19 et décide d’intercaler la rondelle associée à l’écrou de l’axe ; Elle n’est pas trop épaisse ; ça va le faire !
C’est reparti ! un 2ème tour sans problème, les 2 spéciales roulées « normalement », une partie du parcours supprimée pour réduire le temps et finir en « accord » avec la Préf. Je peux souffler au CH, boire un coup, …
3ème tour dans la foulée. idem … limite un petit 4ème m’aurait pas déplu !
On rend le carton, moto chargée, un brin de toilette, et on peut discuter des péripéties du jour entre nous.
Bien à l’abri dans le gymnase, les discussions se poursuivent en attendant la remise des prix. Je ne suis pas un grand bavard, mais je prends beaucoup de plaisir à écouter tous ceux qui parlent passionnément de l’enduro, de leurs motos, des anecdotes . Jean Pierre est intarissable sur sa moto (ou ex-moto), ses projets, les raisons qui l’amènent à ne plus rouler en enduro, etc… Il me dit sa satisfaction que la moto soit à moi, mais c’est réciproque ! Je suis vraiment fier de cet « héritage ».
La remise des prix se déroule dans la bonne humeur ; l’organisation a vraiment été aux petits soins avec nous !
Et je suis tout surpris de me retrouver sur la photo de groupe des « lauréats » du jour, vues mes 2 premières spéciales calamiteuses.
Un bon petit repas revigorant, et je reprends la route. Vivement l’an prochain !!
Encore merci à tous les bénévoles !

la dernière a été refusée au contrôle technique

youenn a écrit:

J'adore la décontraction de Claude face à ses péripéties mécaniques. J'en connais d'autres (mais plutôt du côté des modernes) qui auraient balancé la moto dans les ronces !
...

Si tu savais comme j'étais heureux d'être là

Pourtant, c'était mal barré !!
Là, j'avais fais 20 mètres...

Bon les gars on remet ça?
Cette année c'est le samedi 10 octobre, qu'on se le dise! L'ami Rembar nous a même concocté une épreuve d'accélération comme au bon vieux temps des ISDT. Le parcours est remanié en grande partie et le banquet de fin de soirée s'annonce grandiose.
Petit rappel, cet enduro est un enduro 100% anciennes, motos acceptées jusqu'au modèle 81.(La moto peut être postérieure si le modèle n'a pas évolué). Le parcours est adapté à tous, il y a un double fléchage dur/facile pour les passages un peu plus délicats.
Bref, aucune raison de ne pas y aller!

Au même moment je serai à 800 km de là, pour essayer de rester sur le podium

Oui je sais, bonne chance à toi!

Si le calendrier le permet, je retournerai à Boismé en 2016, pour finir ce que j'ai commencé en 2014 !!

J'espère que d'ici là tu auras réussi à caler ton allumage d'Am6!

Ben moi les gars, j'ai normalement tout bien calé pour être cette année à Boismé (même organisé mon emploi du temps pour y être dès le vendredi matin, et faire la reco des spés), et lundi dernier, mon dos a fait craaaac . 4 jours d'arrêt de boulot, pas moyen d'être assis, au pieu toute la journée (un peu , ça va ...). la nuit dernière , ça s'est enfin un peu débloqué, mais je ne suis pas optimiste pour venir faire joujou à Boismé ; FAis chier ! je garde espoir, parfois le dos se libère assez vite quand ça se remet en place (je commence à avoir l'habitude)! sinon, je reste à la maison, je jouerai au scrabble, car là au moins les points peuvent compter triple ! A GAP, ça compte que double, c'est nul !
Mais bon courage à Claude pour faire la route !
Et pour zac, prendre autant de plaisir qu'à Auroux !
Au passage, félicitations à Damien ! beau podium! Il a donc du réussir à ne partir au tas que 2 ou 3 fois au lieu de la demi-douzaine habituelle ?! Ah, ces jeunes !

Youenn tu as encore 10 jours pour te remettre en forme!

il en aurait fallu 15 ...