Suite ... et fin.
Départ pour le second tour.
Premièreboucle sans histoire ... j'évite la branche qui m'avait sauvagement agressée au premier tour
.
Je me loupe dans un des derniers virages de la spéciale ... et la moto
fait une fois de plus des siennes pour redémarrer.... pas bon pour le
chrono mais tant pis !
Originalité de cet enduro, temps larges pour le CH qui nous laisse le temps de manger un repas préparé par l'organisation.
Moto rentrées au parc fermé, on va se restaurer
Une petite
avant de repartir avec BZH
C'est reparti pour le seconde boucle .... dur dur la remise en jambe
après cette pause de plus d'1/2 h mais le rythme est repris avant
d'attaquer les difficultés.
Arrivée à la SP2, chronométrée cette fois.
Je double quelques
concurrents "family" que nous avons rattrapés dont une demoiselle sur un
moto rose qui avait l'air d'en ch.... sacrément.
9a passe bien
partout mais le circuit commence a être dégradé par rapport au premier
tour et cela demande plus de technique et de puissance pour s'extraire
des bourbiers.
Tout se passe bien jusqu’à la sortie ou trois
concurrents sont "tankés" dans l’ornière situé juste à quelques mètres
de la cellule et bloque le passage, l'endroit étant trés étroit.
Je
patiente un peu puis la situation semblant ne pas se débloquer, je tente
une manœuvre audacieuse de les passer en attaquant pas une marche
située derrière eux. A ma grande surprise, ça passe, avec les
félicitations du jury (ça femme de BZH qui assistait à l'arrivée).
Retour
au ravitaillement, en évitant de me vautrer dans le centre de bourg
lastic, mon honneur ayant déjà été écorné au précédent tour !
On repart pour la seconde boucle.
Les deux montées empiérrées se passe "techniquement" bien mais les
cuisses et les avants bras me font souffrir ... heureux d'arriver en
haut des difficultés.
Le reste du parcours sans difficulté mais les montées ont laissées leur marque .... ça tire sec dans le jambes et les bras.
De nouveau à la SP 2.... ou je découvre un B.....L !
Quelques anciennes et les moins rapides des family que nous avons rattrapés sont tankés dans tous la spéciale.
Je prends le départ en me disant qu'il fallait que je donne tout .... ça a été réussi !
Tout
va bien, jusqu’à un bourbier en haut du circuit où je fais le mauvais
choix d’ornière. Arrivé à pleine vitesse (tout est relatif en 200 xr
!), la roue avant s'englue dans l’ornière, plus profonde que ce que je
croyais et je me vautre pour finir, roues avant et arriére dans des
ornières différentes.
La moto,comme à son habitude refuse de
redémarrer et je m'épuise à kicker ... et là se produit se qui me met la
rage ! Un spectateur qui je suppose n'a jamais mis le c... sur une moto
d'enduro qui me hurle des conseils ! j'ai envie de lui gueuler que je
sais comment m'en sortir mais qu’après plus de 6 h et 170 km d'enduro,
je n'ai plus de jus.
Je finis par redémarrer la moto et tellement
énervé, tel asterix ayant pris de la potion magique, je sors l'arriére
de la moto de son ornière et je repars..... pour m’arrêter une vingtaine
de mètres plus loin, le temps de reprendre mon souffle.
Gpm1 passe devant moi et m'encourage à repartir !
c'est
chose faite. Je repart et poursuis cette fois sans soucis, sortant même
ma botte secrète, une trajectoire inédite dans le bourbier du bas,
repérée la veille à pieds, me permettant de passer là ou plusieurs motos
sont engluées comme je l'étais peu avant.
De nouveau des motos
coincées dans l’ornière de sortie de la sp, que je passe haut la main
comme au tour précédent en leur faisant l’extérieur.
Retour au parc et fin de l'aventure.
Reste à remballer et faire les 450 km de retour.
Au revoir à Yves et sa famille, a Antoine et son amie et il faut partir snif snif snif!
Le plus dur reste à venir .... les courbatures aux cuisses et au bras que je traine encore aujourd'hui !